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• Domaine :

  Eau

• Région :

  Afrique

• Pays :

  Burkina Faso

  Vidéo

Le projet:

Forage de deux puits pour deux écoles et deux villages dans l'extrême Nord du Burkina Faso.

La demande:

15 février 2015
De: Club Rotary Concorde
A: Fondation Coup de Coeur

Chers Jean et Fatima,

Merci pour votre courriel de ce matin.
Concernant votre offre de forer 5 puits au Burkina Faso en partenariat avec le Pr. Michel Allaire, je ne suis pas prêt pour le moment et je suggère donc que nous attendions quelques mois pour un tel projet.
Par contre, si vous pouviez participer à mon projet actuel de $ 52,500.00 pour réaliser deux forages dans les villages de Talle & Kandojo, cela serait très apprécié.
Vous trouverez la description de ce projet dans la pièce jointe à mon courriel.
Ce projet d'une importance capitale portant le numéro GG1420160 aidera les femmes et les enfants qui n'auront plus à marcher 5-8 km chaque jour pour obtenir de l'eau.
Les enfants pourront passer plus de temps à l'école et les femmes seront en mesure de travailler à la maison ou dans les champs au lieu de transporter de l'eau.
Une réponse rapide de votre part serait grandement appréciée car nous sommes dans  notre sprint final de levée de fonds.

Merci pour votre offre d'aide

Michael J. Barrington, MA., MEd., Ph.D.
President & CEO
MJB Consultants

Le montage financier:
 

Nombre de bénéficiaires	1000 personnes
Coût total du projet	$ 52,500.00
World Funds	$23 ,000.00
Groupe Rotary	$21 ,500.00
Fondation Coup de Coeur	$ 1,000.00

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Divers:

Un extrait du parcours de Michael Barrington: (texte traduit par Pierre Bourgeois)

Michael Barrington était né pour servir. C’est ce que disait sa grand-mère, une catholique irlandaise convaincue. Elle a participé à son accouchement un jour de juillet à la maison de ses parents, située tout près de la sienne en banlieue de Manchester en Angleterre. Une de ses filles était religieuse et un de ses fils était prêtre; lorsque Michael est né, elle a prédit à sa mère qu’il serait le prochain prêtre de la famille. 
Il a réalisé l’évaluation, pour la partie touchant le Salvador, du financement d’un projet complexe de la Fondation Rotary pour la santé, la faim et l’humanité (3-H: Health, Hunger and Humanity), à titre de membre du Cadre des conseillers techniques de la Fondation — un groupe de bénévoles de Rotary qui possèdent une expertise technique et qui aident les administrateurs à analyser, surveiller et évaluer les projets de financement humanitaires. Cette subvention, qui implique des clubs de Bolivie, de la République Dominicaine, du Salvador, du Panama et des États-Unis, contribuera à établir un réseau d’hôpitaux et de cliniques qui fourniront des traitements aux brûlés d’Amérique latine. Ces derniers jours, Michael Barrington les a passés à voyager à travers la brousse afin d’aller dans les cliniques pour brûlés et rencontrer les membres du Rotary qui sont impliqués dans ce projet. 
Aujourd’hui il est en route pour le Panama, la prochaine étape de sa mission. 
De leur conception jusqu’à leur achèvement, les projets 3-H sont soumis à cinq évaluations dont plusieurs se font sur place, de manière à en déterminer la faisabilité, l’implication des Clubs Rotary, la mise en œuvre et l’impact, et pour s’assurer que la subvention respecte les conditions de la Fondation. (Les membres cadres révisent également les actions financées par Matching Grants dépassant 50 000 $US, et réviseront les projets de subvention réalisés selon le Future Vision Plan; au moment d’aller sous presse, les détails n’avaient cependant pas encore été fixés.) 
« Nous nous fions beaucoup, en tant qu’administrateurs, à l’expertise professionnelle de ces gens-là, déclare M. David D. Morgan, le président cadre et administrateur de la Fondation. Ils sont les mieux placés, s’étant rendus sur place et ayant interviewé les commanditaires et les bénéficiaires, pour nous informer de gens qui diraient : “ J’adore être un entrepreneur, créer et peaufiner des systèmes. C’est ce que je fais pour le Club Rotary. ” »

-Michael Barrington 

Michael Barrington parle l’espagnol, le français, le portugais et trois autres langues africaines. À cause d’une aptitude naturelle pour les langues et pour s’adapter à d’autres cultures, en tant que prêtre il a souvent été muté par ses supérieurs, ne restant ainsi jamais très longtemps au même endroit. À sa première affectation, il est arrivé au Nigéria au début de la guerre civile. Après avoir enseigné six mois dans un séminaire junior, il a été envoyé dans la paroisse la plus isolée du diocèse. Il est resté là pendant toute la guerre, qui a duré trois ans, en pleine brousse près des combats et souffrant à plusieurs reprises de la malaria. Après la guerre, il a été transféré dans une autre région du pays pour travailler à des projets de reconstruction avec des groupes d’aide comme Oxfam, l’Organisation mondiale de la santé et Caritas; il était également chargé du développement des hôpitaux, des écoles, des refuges à prix modique et des petites entreprises. 
Il déclare, au sujet des actions qu’il évalue : « C’est la raison pour laquelle je connais si bien ce projet. Un centre pour brûlés est seulement une autre clinique. On veut réaliser tellement de choses. Vous êtes témoins de l’immense souffrance des gens. À titre d’exemple, il y avait une immense région de 6000 milles carrés, entièrement privée de soins de santé. Rien du tout. »  
« Les gens tombent malades et ils meurent. Vous voyez ça à tous les jours, où que vous alliez — des gens malades, des gens qui meurent, la pauvreté, des gens qui ont à peine ce qu’il faut pour survivre. C’est déchirant. Vous voudriez aider, mais vous n’avez tout simplement pas les moyens. Vous regardez les gens mourir. J’ai enterré beaucoup de personnes; des enfants; j’en ai enterrés beaucoup. Les larmes me montent aux yeux juste d’en parler. Je sais que l’on change le monde une personne à la fois. Cependant, lorsque vous êtes là-bas et que vous voyez cette terrible pauvreté tout autour de vous, vous voulez faire quelque chose et vous n’avez pas les moyens de le faire ».
Les membres des Clubs Rotary qui travaillent sur les projets de subventions sont des bénévoles et non des gestionnaires de subventions professionnels. En tant que membre cadre, Michael Barrington possède une profonde compréhension de toutes les clauses associées aux subventions pour la Fondation et peut en expliquer les termes et les conditions. Son rôle de conseiller technique présente donc deux volets : il n’est pas seulement ici pour venir en aide aux administrateurs, en s’assurant que les dons faits à la Fondation Rotary sont utilisés de manière responsable, mais aussi en tant que membre Rotary ayant une expertise dans les subventions à la Fondation, et en aidant les membres Rotary à renforcer leurs projets.
Des décennies plus tard, on se rend compte que sa grand-mère avait raison : Michael Barrington était né pour servir. « Le service avant l’individu — pour moi c’était le véritable sens des Clubs Rotary », dit-il.